Hommage à la tragédie de Marioupol
Un serpent couronné des étoiles de l’Europe face à un ours démoniaque enflammé, sur fond de ville en ruine.
Co-production en binôme avec MEHDI MLC





Hommage à la tragédie de Marioupol
Un serpent couronné des étoiles de l’Europe face à un ours démoniaque enflammé, sur fond de ville en ruine.
Co-production en binôme avec MEHDI MLC
Nouvelle pièce en collaboration avec Mehdi Mlc Los Narvalitos, à Saint-Leu, Île de la Réunion.
Mots clés : identité réunionnaise, liberté, métissage, scolopendre (100 pieds), Tunisie…
Les couleurs du fond sont celles du drapeau culturel de La Réunion. Elles représentent la force de l’identité réunionnaise. Le vert symbolise la végétation, la terre, l’espoir et la liberté. Le jaune c’est le soleil, et le rouge c’est le volcan. Le noir rappelle l’histoire des ancêtres esclaves, et enfin le bleu symbolise l’océan et le ciel.
Le visage illustre le métissage donnant l’arc en ciel réunionnais.
Le cent pieds est bien connu et craint des réunionnais. Tout comme ce peuple, il peut paraître inoffensif mais il n’en est rien. Si il estime qu’il y a un danger, il pique pour se défendre et cela peut faire très mal…
Le croissant et l’étoile rouges sont une dédicace à la Tunisie dont est originaire Mehdi Mlc.
Cette œuvre est un double hommage : à l’île de la Réunion, et à ma fille de 16 ans.
Après avoir réalisé la chambre 126, en juin 2019, comme hommage au Berry dont je suis originaire, et à mon enfance, il m’a semblé logique d’y répondre par une façade mettant l’île de la Réunion à l’honneur.
Je me suis donc inspiré du code couleur du drapeau réunionnais, appelé aussi « Le Volcan rayonnant ».
Ce drapeau est composé de plusieurs éléments :
Par ailleurs, bien qu’originaire de la région de Street Art City, j’ai fait ma vie à l’ile de la Réunion, et mon épouse est originaire de l’île.
Le fruit de notre union, notre fille de 16 ans, à la date de cette réalisation, représente bien évidemment le métissage entre le Berry et la créolité réunionnaise.
Dans la réalisation finale, on retrouve donc les codes couleurs du drapeau réunionnais intégrés au portrait de ma fille, et auxquels s’ajoutent :
Je n’ai pas voulu dessiner de triangle rouge, car cela ne me convenait pas dans la composition. J’ai donc plutôt fait le choix d’une auréole rouge venant renforcer la présence et la force du personnage. Cependant, une pyramide existe entre les deux yeux, comme un clin d’œil quasi subliminale…
Enfin, je n’avais pas fait de maquette préparatoire, juste un crayonné réalisé dans l’aéroport de Saint-Denis de la Réunion, au moment de prendre l’avion. La création a donc entièrement été réalisé sur le mur avec toute la confiance accordée par Sylvie et Gilles, les responsables du site.
Un énorme big up donc, à toute l’équipe de Street Art City que je remercie chaleureusement pour son accueil, sa gentillesse, sa bienveillance et pour toute la force qu’elle m’a donné pour cette création.
Remerciement également pour la participation de la Région Réunion à ce projet.
Je vous présente cette vidéo et ce reportage photo de Serge MARIZY pour la fresque du Forban que j’ai peinte sur la façade de l’usine de la SOBORIZ INDUSTRIE, au Port à l’Ile de la Réunion.
Sa réalisation a duré 5 jours.
👉 Avec dans les rôles principaux 😊 : Patrick Barjonet, Valerie GARDEBIEN et Mélanie Adam.
Nouvelle série de murs.
Je reste dans mon travail habituel de fragmentation des couleurs, mais cette fois en y rajoutant la fragmentation du visage lui même et jouant avec la texture des murs.
Des couleurs pop (jaune, rouge, bleu, vert, mauve, orange, noir et blanc) composent cette série.
Apparaissent autour du visage des formes géométriques, bubbles, gouttes et vib rappelant les codes du graffiti.
Galerie
Le Festival Réunion Graffiti 2020 a eu lieu du 12 au 25 octobre 2020, à la Cité des Arts.
Suite au workshop et à la block party à la Cité des Arts, j’ai produit une fresque sur la façade de la médiathèque François Mitterrand.
Pour rester dans l’esprit d’une médiathèque, j’ai choisi le thème de John Coltrane, célèbre saxophoniste de jazz, et cher à mon cœur.
Pour la réalisation de cette fresque, j’ai été sponsorisé par Mauvilac.
C’est donc le mur officiel de Mauvilac, dans le cadre de leur partenariat avec le Festival Réunion Graffiti 2020.
Galerie :
Voici le making of de la peinture géante que j’ai réalisée sur un réservoir de l’île de la Réunion pour le projet Artémis de Ludovic Charles Florent.
La déesse Artemis, qui de mieux pour représenter ce qu’est l’île de la Réunion, cette fameuse île intense en tension permanente entre l’expansion humaine et la beauté d’un territoire naturel exceptionnel à préserver ?
En tant que photographe, spécialisé dans l’humain, Ludovic Charles Florent s’intéresse essentiellement au portrait et à l’expression corporelle. Il a consacré son œuvre photographique à sublimer le corps de la femme, en lui consacrant grâce et charisme. Il a notamment réalisé la série « poussières d’étoiles » qui a connu un retentissement mondial, avec des expositions en galeries d’art, en festivals, en France et à l’étranger (Etats Unis et Chine).
Arrivé à la Réunion en 2018, il se lance aujourd’hui dans ce nouveau projet d’ampleur.
En ces temps de questionnement majeurs sur le climat, Ludovic Charles Florent souhaite utiliser l’image de cette Déesse majeure de la mythologie grecque, qui représente la nature sauvage, mais aussi la fécondité pour mettre en question le rapport de l’humanité avec notre nature, plus que jamais questionné.
La finalité est de réaliser des œuvres en partenariat avec les Street-artists de l’île de la Réunion, sur des surfaces qui sont des « non-lieux » à mi-distance entre ville et nature, pour y « réparer ces verrues », imposées violemment par l’Homme, en le transformant en œuvres artistiques.
Un modèle vivant, représentation de la Déesse, pose au centre au sein de l’oeuvre finale . La prise de vue est réalisée à l’aide d’un drone.
Les œuvres de cette série « Artémis » sont éphémères. Les éléments climatiques les altéreront pour à terme les faire disparaître totalement, car au final, la nature gagne toujours.
« Immortalisées » par l’image, elles continueront cependant de vivre au sein de nos futures expositions d’art.
Galerie photos
Métamorphose reprend les codes utilisés à Street Art City pour la chambre 126 de l’Hôtel 128.
Cette fresque illustre l’état d’esprit dans lequel je suis actuellement.
Galerie
Le travail de la maquilleuse Olga Sokolova à l’Equatorial Guinea Bodypainting Festival est particulièrement intéressant pour moi.
Elle s’inspire des maquillage Papous de Goroka, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Cela me donne la piste de travail pour compléter la peinture « Tribal » de la citerne de l’Entre Deux.
Galerie